« Mixte », la nouvelle série de Prime Vidéo, raconte l’arrivée de jeunes filles dans un lycée jusqu’ici réservé aux hommes au début des années 1960. Pétillante, légère et sacrément rebelle, la série suit les disputes, la méfiance et évidemment, les amours entre les filles et les garçons. Un vent de fraicheur à découvrir depuis le 14 juin sur la plateforme.
C’est une rentrée qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. En 1963, les jeunes du lycée public Voltaire, à Saint-Jean-d’Angély découvrent qu’ils ne seront pas seuls cette année puisque onze nouveaux camarades débarquent. Pour la première fois, l’établissement accueille comme élèves… des filles ! Une mixité qui est loin de faire l’unanimité auprès des enseignants, mais aussi des étudiants. À travers le double prisme du personnel de l’établissement et d’un groupe de lycéens, le spectateur est plongé dans la France de De Gaulle, à l’aube de la révolution sexuelle et sociétale de Mai 68.
La série, réalisée par Marie Roussin (Les Bracelets Rouges, Un Village Français), est composée de huit épisodes. Les quatre premiers sont disponibles sur la plateforme depuis ce 14 juin et les quatre prochains arriveront le 21 juin.
Une révolution ni réfléchie, ni organisée, ni programmée
La mixité à l’école est devenue tellement commune que l’on oublie presque que ça n’a pas toujours été le cas. À l’époque, ça a surtout été vécu comme un bouleversement, bien illustré dans la série. La mixité scolaire est, à l’origine, due à l’arrivée des baby boomers à l’école. Les filles et les garçons n’étaient plus séparés. Un joyeux bazar dépeint dans la série, avec son lot de surprises et d’oublis, comme la mise à disposition de toilettes pour ces demoiselles, oubliée par l’établissement le premier jour. « Mixte » nous présente l’un des grands changements sociétaux, inconcevable jusqu’ici. Mais en plus du retour en arrière dans les années 1960, c’est aussi une série qui parle des questions actuelles : l’homosexualité, la libération des moeurs et surtout la place de la femme. Des thèmes très contemporains rondement intégrés dans les intrigues des personnages.
Un casting qui marche
Au lycée, véritable lieu de l’ébullition hormonale, elles sont onze au total pour une centaine de garçons : la révolution est en marche ! Parmi ces filles, il y a Annick, jouée par la comédienne Lula Cotton Frapier. Sous ses airs de Brigitte Bardot, Annick est la plus belle fille du lycée et en plus, c’est une tête. Il y a aussi Michèle (Léonie Souchaud), la nièce du surveillant général (Pierre Deladonchamps) et la fille du boucher qui tente de se faire une place dans l’ombre de son frère Jean-Pierre (Baptiste Masseline), sosie parfait d’Alain Delon. Bref, intrigues et casting forment le parfait combo de fraicheur. Les décors sont également une réussite et réussissent le pari de nous entrainer dans ce lycée très moderne pour l’époque !