Menus à 1 euro : les étudiants réagissent !
Menus à 1 euro : les étudiants réagissent !

Menus à 1 euro : les étudiants réagissent !

Le 15 juillet, Jean Castex annonçait la mise en place de menus à un euro, pour les étudiants boursiers, dans les restaurants universitaires dès la rentrée prochaine (cf : Des menus à 1 euro). Si cette annonce a ravi quelques étudiants, concernés ou non, les jeunes attendent plus d’aide de la part de l’État, notamment un élargissement des échelons de la bourse.

Clarisse, 19 ans, entre en deuxième année de licence à Paul Valéry à Montpellier. Etudiante boursière, elle est concernée par cette mesure. « Je pense que c’est une vraie bonne idée de faire passer les repas à un euro », affirme-t-elle. Bastien, étudiant en Sciences politiques à Montpellier également, aurait pu l’être, lui aussi. Mais les échelons de la bourse ont été réétudiés et, en septembre prochain, il n’aura plus droit à cette aide de l’Etat. Pour lui, ces menus à un euro sont « une fausse bonne idée ». « Les étudiants qui mangent quotidiennement dans les restaurants universitaires sont minoritaires, s’exclame-t-il. Il y a également le risque de voir les prix augmenter pour les élèves non-boursiers, ce qui comprend en grande majorité les étudiants issus de familles vivant à peine au-dessus du plafond des bourses »

Une bourse trop peu distribuée ?

Clarisse et Bastien sont cependant unanimes sur un point : les échelons de la bourse. Clarisse espère voir ces échelons réétudiés et élargis pour permettre « au plus grand nombre d’étudiants possible » d’y avoir accès. Bastien, lui, ne comprend pas que cette option n’eut pas été envisagée d’abord. « Donner du pouvoir d’achat aux jeunes, c’est s’assurer une relance économique efficace des secteurs comme la restauration, le prêt-à-porter, la technologie et même l’automobile. On peut se demander pourquoi une hausse globale des plafonds des bourses et des aidess mensuelles n’a pas été décidée, à l’heure où l’on incite à la consommation », conclue-t-il. Chaque année, des étudiants mettent fin à leur jour à cause de situations trop précaires. Reste à voir si le gouvernement a bien entendu leur S.O.S.

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