Astrolya, c’est le résultat de la fusion d’un chemin de vie personnel et d’une envie de partager ses connaissances. Basée en Belgique, Shana vulgarise l’astrologie sur Instagram, permettant une approche intuitive et ludique de ces croyances, qu’elle utilise pour comprendre le monde et les gens qui l’entourent, mais surtout se comprendre elle-même.
Bonjour Shana, merci du temps que vous accordez à Athénews, pour parler de votre métier d’astrologue. Il me semble que l’astrologie est un domaine qui vous a toujours attiré, même plus jeune.
Bonjour Chloé. Effectivement, plus petite, j’étais le genre de petite fille qui se posait des questions existentielles, questions auxquelles je n’avais pas de réponse. Mais j’étais une grande lectrice, j’ai le souvenir de lire la rubrique horoscope du journal avec ma grand-mère. Puis, adolescente, je suis tombée malade et lors de mon séjour à l’hôpital, mon meilleur ami de l’époque m’a fait mon thème astral et j’ai eu une sorte de révélation. Ça me parlait beaucoup et c’est à ce moment précis que je me suis dit : l’astrologie peut peut-être m’apporter des éléments d’explication à certaines de mes interrogations. Elle m’a permis de m‘accepter et de faire face à certains aspects de ma personnalité que j’avais du mal à accepter, comme l’hypersensibilité, par exemple.
Aujourd’hui, qu’est ce qu’elle vous apporte dans votre vie ?
Elle fait partie intégrante de mon quotidien désormais. Même si je me suis d’abord tournée vers des études de journalisme, je me suis finalement retrouvée dans une impasse, coincée dans un métier qui ne m’apportait pas tout ce dont j’avais besoin. Astrolya, mon entreprise de consultations et de lecture de thème astral, m’a aidé à me réorienter. J’ai ensuite créé mon compte Instagram du même nom. Mon objectif était de faire découvrir l’astrologie au plus grand nombre, leur montrer en quoi cet outil peut détenir les clefs de la connaissance de soi. C’est une sorte de lampe de poche qui met en lumière nos forces et nos faiblesses.
L’astrologie, c’est une histoire de femmes ?
90% de ma clientèle sont des femmes. Aujourd’hui encore, très peu d’hommes font appel à mes services. Et je pense que c’est dû à son passé. Avant de faire la différence entre l’astronomie et l’astrologie, on parlait de cette dernière comme une science à part entière. Quand on a décidé de les séparer, l’astrologie n’est devenue que contes de bonnes femmes et c’est resté dans notre société actuelle. Et plus globalement, je pense que les hommes ont du mal à s’ouvrir à leurs émotions profondes, alors que pour les femmes, c’est un moyen d’affirmer leur pouvoir lorsqu’elles se sentent opprimées.
Quand on fait de ses croyances son métier, on s’expose souvent à la critique des autres, mais aussi à celle de ses proches.
C’est vrai qu’au début, je n’osais pas en parler à mon entourage. Ce sont mes meilleures amies qui m’ont poussé les premières à monter Astrolya, quand je ne faisais que lire leur thème astral pour m’amuser. Mon chéri, qui est très cartésien, a eu un peu peur quand j’ai décidé de tout quitter pour me lancer dans cette aventure. Il a fini par être agréablement surpris par la curiosité des autres pour mon projet. Mais je ne force personne à avoir les mêmes croyances et convictions que moi.
Il y a quelques semaines, vous avez sorti votre livre, AstroLove, qui a très bien marché. D’autres projets en vue ?
Oui, AstroLove a été un vrai succès pour moi. J’ai reçu un très bon accueil pour ce premier livre. Pour moi, ça a été l’accomplissement de tout le travail que j’ai fourni. Pour le moment, je me concentre sur les personnes qui me suivent, en essayant de leur apporter le plus de bienveillance possible, surtout en cette période très compliquée sur le plan émotionnel.