L’organisation Non Gouvernementale britannique (ONG), Global Witness, a publié aujourd’hui son bilan annuel. Il détaille le nombre de défenseurs de l’environnement tués en 2019 dans le monde. Il comptabilise 212 morts, battant le record de 207 morts de 2017. Les peuples autochtones, vivant proche de la nature, représentent 40% des victimes. L’opposition aux mines, la lutte contre l’agro-industrie, et enfin, la protection des forêts sont les secteurs les plus touchés. Ces meurtres sont attribués par l’ONG à des gangs locaux, des organisations paramilitaires et aux forces de sécurités officielles de certains pays. Quant aux femmes, qui représentent 10 % des morts, elles font parfois l’objet de violences sexuelles.